Un vaste site boisé de plusieurs hectares et qui propose 4 activités : psychiatrie, gériatrie, gérontopsychiatrie et addictologie. Voilà comment se présente le centre hospitalier des Murets en quelques mots. J’ai pu échanger, ce vendredi 28 avril, avec les cadres hospitaliers, les psychiatres, en évoquant la dure période du COVID-19, les difficultés auxquelles l’établissement fait face et les activités de ce dernier.
L’une des difficultés auxquelles l’hôpital est confronté, est un problème majeur au sein de nos hôpitaux : la question de l’attractivité des postes.
Par allégorie, cette perte d’attractivité dans la fonction publique hospitalière vaut pour les personnels de santé comme pour les plombiers, mais aussi les acheteurs. De ce fait, ce sont à date, 22% des postes qui sont vacants aux Murets. C’est un axe sur lequel nous devons travailler collectivement. Il est donc difficile de réussir à maintenir les professionnels, un personnel vieillissant, avec une grille des rémunérations peu attractive et concurrencée par le privé, et parvenir à recruter de nouveaux profils. Ajoutons à cela la complexité de plus en plus forte des patients, mais aussi des candidats à l’embauche qui privilégient des postes en ambulatoires à ceux de nuit.
Cependant, le centre hospitalier a obtenu une certification sur laquelle il peut capitaliser pour continuer à progresser : la qualité des soins a été reconnue, et je les en félicite chaleureusement !
Côté immobilier, beaucoup de bâtiments ont été rénovés ou sont sortis de terre grâce au Ségur de l’investissement. Deux constructions neuves sont actuellement sur le site, après une très belle dotation de 232 millions d’euros.
Je visiterai prochainement les infrastructures dédiées à l’addictologie, à commencer par le site du Plessis-Trévise, de manière à s’en inspirer mais également de connaître les modes d’actions mis en place. Dans le but notamment, d’avancer sur l’accompagnement des Chemsexeurs qui souhaitent sortir de cette addiction.