« »Au final, si tous les obstacles sont levés, mais que les citoyens et élus restent unanimement contre, quel sera le poids de leur voix dans la décision ?” pose la députée Modem Maud Petit.
Pour répondre, le chef de service à l’administration pénitentiaire revient à l’équation initiale : le besoin de 15 000 places dont 4 000 en Ile-de-France. “Nous n’avons aucun parti pris pour Noiseau”, mais le ministre a écrit aux préfets dès 2017 pour identifier les sites, a-t-il rappelé, et il en faudra un en Val-de-Marne. Dans l’assistance, une habitante ne comprend pas. “Mais, en 2019, Emmanuel Macron avait promis aux élus qu’il ne ferait rien contre eux”, s’étonne-t-elle. À l’époque, le président avait répondu à la maire de Limeil-Brévannes, où était envisagé un centre pour fin de peine, semi-ouvert.
“Si tous les obstacles sont levés, le projet se fera donc, malgré l’opposition des habitants et des élus”, regrette la députée à l’issue de la réunion. » 94 Citoyens, 20 janvier 2023
Après le lancement de ma consultation citoyenne cet été auprès des habitants de Noiseau, consultons-noiseau.fr, la consultation de la Commission nationale du débat public a démarré au mois de Janvier. Vous la trouverez via ce lien. Dès le mois de décembre, j’ai rencontré les garants de cette consultation pour leur faire part de l’opposition toujours unanime des élus et d’une partie de la population, ainsi que des inquiétudes qui me sont régulièrement rapportées sur le plan de l’aménagement du territoire et des infrastructures.
Je suis convaincue de la nécessité d’entendre et de prendre en compte la parole des élus locaux et des citoyens concernés et continue d’agir en ce sens. Je suis également en lien avec le collectif citoyen de Noiseau sur ce sujet.