Samedi 16 octobre, je me suis rendue au colloque célébrant les 20 ans du DES (Diplôme d’Etudes Spéicalisées) de gynécologie médicale. Un sujet de santé publique que je suis depuis mon premier mandat.
Dès 2018, j’ai été sensibilisée à l’importance de la spécialité pour la santé des femmes, et surtout à un problème grandissant : le manque de praticiens.
Au 1er janvier 2017, l’effectif total des gynécologues médicaux s’élève à 1136 praticiens. 1136 pour 28 millions de femmes en âge de consulter.
La suppression de l’enseignement de la spécialité, pendant 17 ans, a bien failli avoir raison de l’attention portée à la santé gynécologique des femmes; c’était sans compter l’extraordinaire mobilisation de professionnels de santé, de femmes et d’hommes – politiques et citoyens -engagés pour la santé des femmes.
En 2003, la spécialité est rétablie, mais le nombre de places d’internes est minime : 23 par an. 63 en 2017. En Juin 2018, j’ai interpellé la Ministre de la santé pour demander l’augmentation de ce nombre de places. Et depuis, chaque année, je reste vigilante sur ce point. Pour l’année 2023-2024, 91 postes d’internes sont ouverts. Je m’en réjouis.
C’est donc avec un grand plaisir que j’étais présente, ce samedi 16 octobre, au Sénat, pour célébrer les 20 ans du rétablissement de cette spécialité.
De nombreux professionnels de santé y ont présenté leurs travaux, lié à la spécialité.
Ce fut une grande émotion d’entendre les internes en formation s’exprime à cette occasion. Ils sont l’avenir de cette spécialité.
L’occasion, également, de réaffirmer mon engagement continue aux côtés des professionnels et des femmes, de dire ma vigilance pour que ce D.E.S perdure et se développe dans les meilleures conditions possibles.
L’occasion, enfin, de remercier le Comité de défense de la gynécologie médicale, qui oeuvre depuis tant d’années pour le maintien et le développement de cette spécialité.